Sucre

Prélude

La Paz – Sucre. 14h de bus. Nous avions vraiment mais vraiment pas envie de cela. Alors nous avons fait nos riches et nous avons pris l’avion. 50 minutes chrono et un café plus tard et nous voilà à Sucre. Enfin à l’aéroport. De la, nous prenons un taxi jusqu’à la calle Loa où se situe notre auberge 7 Patas. On l’a joué vraiment facile.

Sucre, encore une ville polluée

Nous sommes restés 3 jours à Sucre, ce qui nous a amplement suffit pour faire le tour de la ville, visiter quelques musées et acheter des cadeaux.

La plaza 25 de Mayo est le point central de la ville. Rien de bien spectaculaire à part des bancs et des palmiers. Ah c’est aussi là que je me suis fait cirer les pompes. Littéralement. J’ai quand même un peu de scrupule car c’était un enfant. Mais il insistait. Il nous a donné le nom de notre cher président, la hauteur de la tour Eiffel, la capitale et j’en passe. Avis aux petits européens, il allait à l’école ET il travaillait. OMG.

Sucre - Bolivie

Plaza 25 de mayo - Sucre - Bolivie

Sucre - Bolivie

Sucre - Bolivie

Sucre - Bolivie

Sucre - Bolivie

Sur la place, nous avons visité la casa de la Libertad. Là où l’indépendance de la Bolivie à été signée. La visite (en français svp !) est extrêmement intéressante. En peu de temps, on en apprend pas mal sur l’histoire de la Bolivie. Par exemple, la Bolivie à perdu l’accès à la mer contre le Chili lors d’une guerre. Aujourd’hui, il y a comme un « procès » ouvert contre le Chili pour qu’il rende une ouverture maritime à la Bolivie. Il y a aussi Juana, la super woman super guerrière qui a gagné plusieurs batailles. Je ne vais pas ressortir l’ensemble des explications mais c’était vraiment bien.

Nous avons aussi visité le musée Chaska, sans grand enthousiasme à vrai dire. À part les 2/3 momies et les poteries, ce n’était pas sensationnel..

En revanche, c’était sympa de se balader dans le parque Bolivar et de voir la reproduction de la Tour Eiffel !! Si monsieur Eiffel voyait cela… À l’heure de sortie des écoles, les élèves se précipitent ici pour manger une papa rellana (au fromage avec la sauce piquante c’est super bon !) ou une espèce de grande langue de pâte au sirop de maïs ou encore de la glace pilée recouverte de sirops fluos.

le focus gastronomique

J’en profite pour transiter vers la gastronomie bolivienne qui est juste pas tip top. C’est là que la bouffe française commence à nous manquer ! 

Le premier jour on a été un peu fou, nous sommes allés manger à une des cantines du marché central de Sucre. On adorait y manger à Cusco mais alors là gloups. Bon la soupe de mani (cacahuètes) passe encore mais le reste… Ça se passe de commentaires.

Du coup, on prenait quasiment tous nos repas au Condor café. Ce n’est pas très local mais les plats sont super bons, cuisinés avec des ingrédients frais, il y a même du vrai espresso et des jeux de société. D’ailleurs nous avons joué au Evopolli. L’équivalent de notre Monopoly. C’était rigolo, j’ai perdu. Ah et j’oubliais leur revisite de la tarte au citron , une tuerie.

Nous avons quand même fait une petite trouvaille culinaire sympa, le cunape. C’est un petit morceaux de pâte rond à base de farine de yuca et de fromage. Pas mauvais.

Et il y a toujours les empenadas (saltenas) qui restent une valeur sûre. Même les jus de fruits du marché sont 100 fois moins bons qu’au Pérou. On est blaz’.

Ah oui et j’oubliais notre cantine bis après le Condor café, c’est chez Dona Franca. 100% bolivien végétarien. Pour 20 bolivars, on avait une soupe, un plat et une boisson. Top.

Retour à Sucre

Après cette parenthèse culinaire, je vous emmène au mirador de Sucre. Il faut marcher juste 15 minutes mais il faut avoir des jambes pour ne pas reculer dans la montée ! C’est vraiment raide.
De là haut la vue sur Sucre est sympa et il y a la boutique du musée d’art indigène en redescendant qui est plutôt chouette. On y retrouve les tissus Jalq’a déjà vus à ( nom à trouver).

Dans un genre un peu décalé, la boutique Créole vend des sacs à main dans l’esprit Jalq’a mais avec une touche de modernité.

Vu notre amour pour la bouffe bolivienne et notre hâte d’arriver au Chili, on va zapper Potosi et aller directement à Uyuni. En bus. C’est terminé le craquage avion !

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